Chères clientes, chers clients,
Depuis la fin des Jeux Olympiques, la planète entière regarde avec inquiétude la situation qui évolue de jour en jour en Ukraine. Nous avons observé les impacts immédiats que le conflit amène dans notre vie quotidienne ; augmentation importante du prix de l’essence et des aliments, pénurie de certains produits ou denrées et bien sûr une volatilité accrue sur les marchés boursiers.
Mais qu’en est-il des impacts à moyen et long terme que nous pouvons entrevoir ? Les sanctions économiques imposées par l’Occident au régime de Vladimir Poutine constitue le principal moteur de perturbation à moyen terme. En effet, nous pouvons déjà observer que la cote de crédit du pays a été diminuée par les différentes agences de notation de crédit, ce qui laisse présager un défaut de paiement et de liquidité en Russie. Cependant, l’exposition des banques européennes et nord-américaines à la dette russe est somme toute négligeable et donc nous ne devrions logiquement pas ressentir d’impacts économiques négatifs sur le long terme au Canada.
Au contraire, les variations à la baisse que nous avons subies depuis le début de l’invasion russe pourraient bien tournées à l’avantage des investisseurs patients. Le jour où le conflit sera chose du passé et que les troupes russes se retireront du territoire ukrainien, nous pouvons statistiquement nous attendre à un rebond important des marchés boursiers. Nos gestionnaires pourront alors prendre avantage des évaluations à la baisse des entreprises dont la rentabilité n’a pas été affectée par la Guerre.
Depuis 1964, nous avons vécu plusieurs conflits militaires et géopolitiques à l’échelle internationale. En regardant le comportement de l’indice phare de la Bourse New-Yorkaise ; le S&P 500, on peut voir que l’indice est à la hausse 80% du temps, 3 mois après la fin du conflit pour un rendement de 6% et un rendement de 9,40% 12 mois après la fin de l’évènement.
Il est donc permis de croire que le jour où tout sera finit, les investisseurs pourront profiter d’un rebond appréciable. Il est également important de se souvenir que les fluctuations boursières sont normales et récurrentes. Comme nous vous le rappelons souvent, la gestion de portefeuille c’est principalement de gérer l’incertitude et c’est pourquoi la diversification est essentielle.
N’oubliez jamais que le pire ennemi de l’investisseur est l’émotion et que son plus grand allier est le temps, le tout combiné au travail d’une équipe de confiance.
Sachez que nous suivons la situation de près et que nous sommes présents pour vous durant ces temps qui peuvent être plus difficiles pour certain.
N’hésitez pas à communiquer avec nous.
L’équipe de Gestion Financière Martin Bernard inc.