Cadeau empoisonné lors de votre déclaration fiscale 2015.

7 janvier 2016

La prestation universelle pour la garde d’enfants (PUGE) bonifiée en 2015 pourrait vous coûter cher lors de votre prochaine déclaration d’impôt.

L’annonce effectuée le 30 octobre 2014 mentionnait la bonification de la prestation universelle pour la garde d’enfants (PUGE) destinée aux enfants de moins de 6 ans à 160,00 $ par mois à compter du 1er janvier 2015.

De plus, cet apport financier a été élargi pour inclure une nouvelle prestation pour les enfants âgés de 6 à 17 ans. À cet effet, les parents reçoivent désormais une prestation de 60,00 $ par mois.

Le premier versement bonifié a été expédié le 20 juillet 2015.

Ce versement comprenait les prestations des six premiers mois de l’année 2015, et vous avez reçu les autres versements mensuellement par la suite.

Par conséquent, une bonne partie de ces nouvelles sommes d’argent pourraient s’envoler lors de votre déclaration d’impôt 2015. En effet, la prestation universelle pour la garde d’enfants (PUGE) est imposable et il n’y a aucune retenue à la source. Elle est imposable autant au fédéral qu’au provincial et sera soumise à l’impôt sur le revenu le moins élevé d’un couple.

En plus d’augmenter le revenu imposable du parent, la prestation universelle pour la garde d’enfants (PUGE) bonifiée remplacera le crédit d’impôt non remboursable pour les enfants de moins de 18 ans à compter de l’année d’imposition 2015.

Comment éviter d’avoir une mauvaise surprise lors des impôts 2015 ?

Deux solutions s’offrent à vous :

Premièrement, il serait envisageable d’investir les sommes reçues dans un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) afin que ces montants ne soient pas ajoutés au revenu imposable. Cela permettrait de réduire la prochaine facture fiscale lors de votre rapport d’impôt 2015.

  • Si votre REER est déjà maximisé annuellement, il serait judicieux d’investir les sommes reçues (après impôt) des prestations universelles pour la garde d’enfants (PUGE) dans un régime enregistré d’épargne-études (REEE) afin de bénéficier d’une croissance à l’abri de l’impôt tout en profitant des subventions gouvernementales supplémentaires.